Pour lutter contre la prolifération de ces papillons, la ville utilise des produits biologiques appliqués par pulvérisation sur les palmiers.
Afin de lutter efficacement contre le Paysandia Archon, plus communément appelé le papillon du palmier, la ville de Dax a engagé des formations, il y a deux ans, pour les agents des espaces verts et deux entrepreneurs volontaires. A Dax, 250 palmiers sont recensés sur le domaine public et 500 chez les particuliers. Les espèces les plus attaqués sont les palmiers à bois tendres : Phoenix, Trachycarpus, Chamaerops Humilis et Washingtonia.
Le Paysandisia Archon gagne du terrain
Le papillon tueur de palmier est un gros papillon (11cm), il est très présent dans les Landes et dans toute la Nouvelle Aquitaine. Il a été introduit dans les années 90, importé accidentellement d’Argentine dans des palmiers parasités sur la côte d’azur. Son cycle de vie dans les palmiers est de deux à trois ans. Dépourvu de prédateurs, aimant la chaleur, il gagne des territoires et devient omniprésent sur presque la moitié de l’hexagone, à tel point que les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme.
Les signes d’une attaque
Les premiers symptômes réellement visibles n’apparaissent que plusieurs mois après la pénétration des chenilles dans le haut du tronc :
– Perforations des feuilles.
– Dépérissement du cœur du palmier visible.
– Affaissement des palmes.
– Jaunissement des feuilles.
– Perforations circulaires en forme d’éventail sur les jeunes feuilles avec un aspect «brûlure de cigarette» caractéristique. La larve sécrète de l’acide sur le limbe de la feuille pour mieux ramollir et digérer sa nourriture.
– Des amas de sciures peuvent aussi être observés prés du cœur du palmier,sur le haut du tronc et entre les feuilles terminales.
– Apparition de gomme ou liquide visqueux à l’entrée des galeries.
– Observation des trous des galeries de sortie des chenilles à la base des feuilles.
– Apparition de reste de chrysalides dans les fibres du tronc (signe d’envol des papillons).
– Dessèchement prématuré des feuilles, en particulier celles du cœur.